Pratiques N°63 En faire trop ?

En faire trop ? Il semble que ce soit le problème de la médecine moderne, depuis quelques décennies. Toujours plus de diagnostics, de traitements pseudo-innovants, de dépistage entraînant des traitements iatrogènes, de prévention… Mais au bénéfice de qui et est-ce toujours bon pour la santé ? Rien n’est moins sûr. Des voix s’élèvent pour remettre en cause ce principe, avec des arguments scientifiques, logiques, humanistes, critiques. Trop de dépistage fait souffrir, trop de traitements comportent des dangers, trop de médicalisation de la vie empiète sur la liberté. Comment trouver le juste milieu, le suffisant, efficace et non délétère ? Il convient de le chercher ensemble, soignants, scientifiques, penseurs et usagers. Sans oublier les domaines où l’on n’en fait pas assez, quand médecine et société créent des inégalités.

Dans le magazine, un travail sociologique dans une unité de psychiatrie pour adolescents où les soignants travaillent la négociation avec les patients et leurs familles. Et le partage de livres qu’on a aimés : regards croisés de praticiens-chercheurs sur ce qu’induit la recherche sur leur propre vie et la vie des autres ; histoires de consultations où se disent les surprises cachées sous les maux ; enquête sur la mémoire de la Shoah dans les récits des familles allemandes ; témoignage d’un calvaire d’enfant dans une famille aisée ; « narration » de la journée d’une famille de français moyens baignant dans l’environnement dangereux du chez-soi.

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