Pratiques N°22 La santé, un enjeu public

Contrairement à ce qui se dit, la santé est bien souvent une affaire collective : une catastrophe comme AZF, l’exposition aux produits toxiques en milieu de travail, ou aux alentours, les conditions de travail,sont directement responsables de pathologies lourdes.

Éviter les maladies est bien dans le domaine des mesures dites de Santé Publique, des mesures politiques en fait. C’est également vrai de la promotion de la santé de l’enfant tant dans le milieu familial que scolaire.

Se saisir des problèmes, disposer des données scientifiques, sociologiques, obtenir les soins nécessaires et les réparations appropriées, mais aussi la diminution ou la suppression des risques demande la conjonction du travail d’experts, et de la mobilisation des usagers. L’accès aux soins et leurs modalités conditionnent l’action des professionnels : et le paiement à l’acte, une fois de plus, entrave leurs possibilités.

Dans le hors dossier

Max Lafontan expose ses inquiétudes concernant le déclin de la recherche en France, et les difficultés des chercheurs. L’action du « Collectif Europe et médicament », et le débat du « café du vivant » y font contrepoint. Rosana Onocko Campas, sociologue brésilienne, analyse les processus de changement au sein d’un hôpital : des perspectives nouvelles. Jean-Pierre Lellouche, à propos de l’épidémie de pneumonie atypique, nous fait réfléchir sur le cloisonnement, les limites et les rigidités des institutions, qui encouragent l’absence de rationalité du public. Dans la rubrique « Actualité », vive critique des prises des positions du ministre de l’Intérieur concernant une répression accrue en matière de toxicomanie.

À NOTER  :
La case cochée en vert clair devant les articles indique que celui-ci peut être lu directement sur le site. Ce sont soit des articles en accès libre, soit des versions longues d’articles parus dans la revue.
Conditions d’utilisation des articles de Pratiques.

Sommaire du N°22