Ne me libérez pas, je m’en charge

par Anonyme, Pratiques N°80, février 2018

Anonyme Travailleuse du sexe J’ai 25 ans. Je suis travailleuse du sexe. Prostituée dans le langage courant. Un mot que je n’utilise pas tant il est lourd d’un sens qui n’est pas celui de ma réalité. Je ne « vends » pas mon corps, merci bien. Je ne le donne pas, je ne le prête pas. Je l’utilise, d’une façon que je considère comme libre et éclairée. Je propose un service sexuel en somme. De façon consentie. Si ce n’est pas consenti, ça n’est pas du travail du sexe. C’est du viol. (…)

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Pratiques N°80 La marchandisation des corps

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