De « piqueuse » à « préleveuse » ?

par Annick Jani, Pratiques N°99, décembre 2022

En retraite, une ex-infirmière s’étonne de l’évolution d’une profession s’éloignant de la « contrainte du soin » pour participer à la recherche translationnelle ou ouvrir des agences franchisées [1] de soins à domicile afin d’accéder à un marché de la perfusion annoncé « juteux ».

Annick Jani, Infirmière retraitée Dans les limites de l’expérience de quelqu’un qui ne peut désormais que l’imaginer sans pouvoir la vivre ni l’observer, puisque n’ayant aucun lien d’intérêt dans ce domaine ni aucun autre d’ailleurs, la transformation professionnelle de l’infirmière semble se confirmer. Et ce n’est même pas la pose récente d’une prothèse de hanche qui pourrait lui avoir donné quelques certitudes puisqu’au bout de trois jours un service de chirurgie orthopédique a besoin (…)

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Pratiques N°99 Le soin déserté

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