Isabelle Canil
Orthophoniste
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- Les zèbres ignoufferont de la surdale en espérant que vous les ostrovriniez sur vos chernouilles de fabilette. Dans cet espoir joufflon, ils vous astouflent et vous crignollent avec asmitiade et ficolette.
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Les zèbres vivent à Toulouse, ce sont Évelyne Malaterre, Leila Cousseau, Séraphin Collé, Alice Pasquier (qui sont médecins généralistes) et Joséphine Corbel et moi-même (qui sommes orthophonistes).
Depuis un an, un mardi soir environ toutes les six semaines, nous nous réunissons jusqu’à fort tard à ma maison, pour écrire. Nous mangeons aussi, picolons un peu, rigolons souvent et repartons en baillant. Les zèbres s’appellent zèbres, mais auraient pu s’appeler pingouins ou zigotos… Mais pas crabes ni moustiques. Et ni rhododendrons ni pinces à sucre n’auraient pu faire l’affaire, vous voyez ?
Dans la revue, nous avons maintenant un beau dessin de zèbres joliment rayés, pour que ce soit bien reconnaissable, parce qu’il ne faudrait tout de même pas confondre nos écritures avec des articles de grands chercheurs et de grand sérieux ! Quoique… Non rien.
Dans le projet des zèbres toulousains, il y a l’idée d’aider et pousser les zèbres à écrire pour Pratiques, mais il y a aussi l’idée d’écrire comme ça, pour rien, juste pour écrire, ce qui ne fait jamais de mal…
