La maladie est une expérience hautement subjective pour la personne soignée, mais aussi pour celle qui soigne. Les symptômes exprimés sont instables et toujours colorés de l’expérience, de la culture, de l’imaginaire du patient. Les savoirs appris, théoriques, techniques, scientifiques sur lesquels s’appuie le soignant sont indispensables, mais s’avèrent insuffisants pour faire face à la complexité de la maladie ou du trouble de la santé tels que l’exprime la personne.
Comment contrer la déshumanisation que produit l’institution de soin en ne retenant que les actes qui rapportent ? Comment retrouver et développer une culture soignante qui prenne en compte la complexité des êtres humains, malades comme soignants ?
Dans la partie magazine, tout ce qui intéresse la santé mais ne rentre pas dans le thème du numéro et quelques notes de lectures et de spectacle à partager.