Délit d’empathie

par Fanny Fabre, Pratiques N°105, juillet 2024

Éducatrice spécialisée, 15 ans d’expérience dans le médico-social, je décide de passer le Certificat d’aptitude aux fonctions de responsable d’unité et d’intervention sociale (CAFERUIS), 18 mois de formation à l’Institut régional du travail social (IRTS), afin d’accéder à un poste à responsabilités.

Fanny Fabre, éducatrice spécialisée, cheffe de service au sein d’un CMPP Ma démarche était simple, occuper une place de cadre afin de prendre soin des professionnels qui œuvrent auprès des enfants, des adolescents, des adultes, des familles en souffrance. Tenter d’être une ressource, sans perdre de vue la relation à l’autre, tenter de le comprendre, de l’aider, de le soutenir, en prendre soin, c’est ce qui m’anime depuis de nombreuses années… Me voilà donc recrutée en tant que cheffe de (…)

La Revue Pratiques réserve cet article à ses abonnés.

Pour lire la suite, abonnez-vous ou

S'abonner

Abonnement avec accès immédiat aux articles.


Voir les offres d'abonnements

Commander ce numéro

Pratiques N°105 Quand le travail nuit à la santé

Lire aussi

N°105 - avril 2024

Du plaisir à l’aliénation au travail

par Dominique Huez
Cette monographie d’une conductrice de bus illustre comment un individu peut arriver à se soumettre non seulement à ce qui le contraint, mais aussi à ce que, dans d’autres circonstances, il …
N°105 - avril 2024

De la vocation à la désillusion

par Margot Ferry
Elle entre avec enthousiasme dans ses études de médecine. Mais, mal traitée pendant ses stages, épuisée par une grande charge de travail, elle déchante vite. Plus tard, quelques expériences de …
N°105 - avril 2024

Jeu de dupes

par Lionel Leroi-Cagniart
D’un côté, l’État se désengage de la santé et favorise l’intrusion des requins de la finance. De l’autre, l’entreprise se débarrasse de l’encombrante santé des travailleurs en encourageant les bons …
N°105 - avril 2024

Le marché du bien-être contre la santé

par Lionel Leroi-Cagniart
On prend soin de l’humain au travail quand on soigne le travail. Et cela ne peut se réaliser sans le désir des salariés. Toute autre proposition est une imposture. La psychologie de la papouille …