N°95 - octobre 2021
Tribune éphémère
par , Pratiques N°95, décembre 2021
Si, comme je l’évoque régulièrement en atelier de philosophie : « Le temps du désir n’est pas toujours le temps de la chose désirée », alors peut-être que dans un registre similaire : « Le temps de l’empressement n’est pas toujours le temps de la chose pour laquelle on s’empresse ».
Stéphane Magarelli
Praticien en philosophie
En d’autres termes : chaque chose a son temps et chaque chose en son temps. Depuis plus d’un an aujourd’hui, ce n’est plus le temps qui remplit l’office de régulation qui lui est dévolu, mais l’instant. Cette gestion politique et sanitaire de la situation par l’instant, en abolissant le temps qui doit être dévolu aux choses, ne fait qu’entretenir et accroître le sentiment de crise. Cette crise ininterrompue, parce qu’elle est le reflet d’une (…)
La Revue Pratiques réserve cet article à ses abonnés.
Pour lire la suite, abonnez-vous ou Identifiez-vous