Je soigne donc… je souffre ?

par Daniel Lemler, Pratiques N°73, avril 2016

Daniel Lemler Psychanalyste et psychiatre Si l’on parle parfois, quoiqu’avec parcimonie, de la souffrance des patients, celle des soignants, sans distinction de fonction ni de sexe, est « soigneusement » passée sous silence. Chacun est renvoyé dans sa Ford intérieure, à soi-même et souffre seul de son côté. J’aurais pu dire : je panse, donc je souffre ! Cette souffrance existe. Je l’ai rencontrée. Dans ma pratique, souvent. Dans l’institution soignante, parfois. Lorsque certaines (…)

La Revue Pratiques réserve cet article à ses abonnés.

Pour lire la suite, abonnez-vous ou

S'abonner

Abonnement avec accès immédiat aux articles.


Voir les offres d'abonnements

Commander ce numéro

Pratiques N°73 Subjectif objectif, l’inextricable

Lire aussi

N°73 - avril 2016

Amphibologie

par Yann Diener
Exercice de stylistique amphibologique à envoyer à tous les directeurs des ressources humaines et autres fournisseurs d’éléments de langage, eux qui voudraient que les phrases n’aient qu’un seul …
N°73 - avril 2016

La subjectivité, ça se travaille

par Lanja Andriantsehenoharinala
Les Français sont attachés à la Sécurité sociale, nous dit-on. Et moi, soignante, quel regard subjectif je porte à cette grande dame ? Ce qui m’influence, d’abord, c’est ce que les patients me …
N°73 - avril 2016

Regards sur la loi handicap

par Philippe Oglobeff
La loi de 2005 a défini son objet – qu’est-ce qu’un « handicap » ? – à partir de choix comme celui de l’égalité donnant accès à la pleine citoyenneté pour tous. Elle a cependant du mal à appréhender …
N°73 - avril 2016

Laisser sa vie au vestiaire

par Anne Perraut Soliveres
Ce n’est pas la distinction (parfois indécidable) entre subjectivité et objectivité qui importe, mais plutôt la domination manifeste de l’objectivisme dans la conception de la médecine qui l’amène à …