N°67 - octobre 2014
Dialogue
par , , Pratiques N°67, novembre 2014
Christophe et moi, nous nous sommes rencontrés lors d’une soirée où il présentait son spectacle avec son « coéquipier » du groupe Le Manque, des textes, décalés, osés, révoltés, vivants. Nous avons échangé sur nos écrits. J’ai parlé de mes doutes sur la médecine, Christophe m’a dit avoir beaucoup « fréquenté » le milieu psychiatrique.
Sylvie Cognard,
Médecin généraliste,
et Christophe Esnault,
Écrivain
Sylvie : Les poètes sont fous... Mais faut-il les « guérir » de leur folie ?
Christophe : Rien ne me dit que les poètes soient fous parce que je ne sais pas exactement ce qu’est un poète et ne discerne pas précisément les contours du fou. Si l’écriture est un symptôme, elle peut aussi rendre la vie supportable. Elle est une tentative de rencontre dans une société qui interdit les véritables hasards (jeu de hasards) (…)
La Revue Pratiques réserve cet article à ses abonnés.
Pour lire la suite, abonnez-vous ou Identifiez-vous
