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  • Le 7 décembre 2020 à 22h47, par Cannelle En réponse à : L’arrivée de la Covid en psychiatrie : un retournement inattendu

    Les soignants se sont fait plaisir le temps du confinement et depuis c’est le grand je ? articles, réunion, colloques...tout ça pour dire quoi ? Pour les patients qu’est ce qui a réellement changé depuis ?

  • Le 8 décembre 2020 à 23h39, par Glachant Delphine En réponse à : L’arrivée de la Covid en psychiatrie : un retournement inattendu

    Bonjour Cannelle,
    vous parlez d’un grand Je ?
    Je l’entends dans le sens du désir qui peut animer un soignant dans son travail. Dans cette période, plus que d’ordinaire, il était fort chez beaucoup d’entre nous. Non pas pour se faire plaisir mais pour donner du sens à nos métiers, qui le perdent de plus en plus compte tenu des contraintes que nous vivons depuis bien longtemps en psychiatrie. Cela a aussi été un Je collectif, un Nous plus exactement. Le Nous du collectif soignant qui a fait collectif avec une majorité de patients. Je parle des patients hospitalisés. Malheureusement, en suivi ambulatoire, compte tenu de la fermeture des structures (hôpital de jour et CATTP) et de la diminution drastiques des consultations au CMP, bon nombre de patients sont restés isolés, malgré les nouveaux outils mis à disposition (whattsapp, radio) et le renforcement des visites à domicile.
    Certes ces sujets sont abordés en colloques, en réunions... pour partager nos expériences et nos constats parfois dramatiques des effets des interruptions de soins, qui viennent corroborer l’analyse antérieure que nous pouvions faire sur le délabrement de la psychiatrie.
    Pour faire partie du collectif Printemps de la Psychiatrie, je peux dire que nous menons ces débats avec les usagers et nos préoccupations ne sont pas centrées sur la crise sanitaire, loin s’en faut.
    Vous avez raison de poser la question de ce qu’il reste de tout ça. Le déconfinement a eu davantage d’effets délétères sur les patients, majorant les angoisses, le reconfinement a entrainé nombre de dépressions, sans parler d’autres formes de décompensations.
    Le dispositif de soins dans le quotidien qui s’était créé n’a pas tenu tel quel mais il en reste des choses : une plus grande place à l’art, une plus grande participation des patients, des réunions soignants soignés plus fréquentées par tous et des échanges plus nourris, une autre façon d’aborder les problèmes du quotidien, des réunions institutionnelles plus riches entre professionnels.
    Tout cela est bien modeste mais l’ouvrage toujours sur le métier.

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