L’idée est de questionner les réticences du monde médical à entendre les demandes d’aide à mourir, d’aborder l’évitement de la question de la mort avec les personnes concernées, énoncer les raisons éthiques et autres morales, les fantasmes de dérives… Pour autant, la mort reste la grande absente de la formation des médecins et des infirmières, alors que c’est la question centrale qui les habite au moindre problème présenté par un patient. Or, on ne peut évoluer qu’en confrontant nos expériences, notre propre rapport à la mort, en accordant un respect total à la parole de l’autre et à son droit absolu de décider pour lui-même.
N°107 - octobre 2024