Le sujet de la marchandisation du corps est vaste, seuls certains aspects sont ici réfléchis. Le positionnement éthique qui guide ce dossier est le refus de l’exploitation d’autrui.
La mondialisation de l’économie de marché permet désormais de vendre ou d’acheter le corps humain ou ses produits. Ce qui est irréalisable dans certains pays le devient dans d’autres. Partout des parts de ce marché se développent sur le terreau de la misère et des inégalités, qui contraint les plus pauvres à « consentir » à se vendre pour survivre, afin de permettre à d’autres d’assouvir leurs « besoins » ou d’augmenter leurs profits sous couvert d’un pudique voile de « bienfaisance ». La financiarisation de l’économie pousse aussi à vendre une force de travail dont l’exploitation détruit le corps.
N°80 - janvier 2018
— DOSSIER —
Pratiques N°80, février 2017