Confidence, pudeur et discrétion

par Jean-Pierre Lellouche, Pratiques N°64, février 2014

Parler à quelqu’un, c’est rencontrer ce quelqu’un. C’est entrer dans une relation ni prévisible ni maîtrisable. Quelles règles doivent respecter ceux qui reçoivent des confidences de leurs proches ?

Jean-Pierre Lellouche pédiatre R., 57 ans, apprend qu’il a un cancer. Il lui importe peu de savoir quel est le siège exact, la taille, l’allure évolutive. Il ne veut entendre parler ni de protocole thérapeutique, ni de pronostic, ni de statistiques. Tout cela lui semble incroyable, invraisemblable et surtout inadmissible. Il ne l’admet pas. Le cancer, dans son esprit, c’est la mort ou au moins une très grande fatigue et des douleurs mal calmées par la morphine. Il n’a rien de cela, ni (…)

La Revue Pratiques réserve cet article à ses abonnés.

Pour lire la suite, abonnez-vous ou

S'abonner

Abonnement avec accès immédiat aux articles.


Voir les offres d'abonnements

Commander ce numéro

Pratiques N°64 Le secret en médecine

Lire aussi

N°64 - février 2014

P4P : La boîte à secrets

par Lanja Andriantsehenoharinala
La Rémunération sur Objectifs de Santé Publique (ROSP), paiement à la performance des médecins généralistes, est un dispositif entouré de zones d’ombre. Lanja Andriantsehenoharinala médecin …
N°64 - février 2014

National, Anonymes et Gratuit !

par Daniel Tiran
Le centre d’appel du 119, un fonctionnement qui laisse songeur... Daniel Tiran Anonyme Citoyen ! Le secret est la chose la plus partagée au monde ! Par les enfants et les adultes. Le secret …
N°64 - février 2014

Tout le monde le savait

par Auriane Marzouk
Auriane Marzouk externe en médecine générale Voilà, j’ai vécu le monde hospitalier. Je suis passée de l’autre côté, clac ! Avec ma tenue de bloc opératoire, le fameux pyjama bleu, ma blouse …
N°64 - février 2014

Tout le monde le sait

par Anne Perraut Soliveres
Qu’il s’agisse de l’obligation du secret médical ou de la nécessaire confidentialité des informa- tions administratives dont nous sommes dépositaires par nos métiers, il est parfois difficile …