Ce texte voudrait mettre en évidence, à partir d’une réflexion sur le modèle colonial, les contradictions spatiales inhérentes à une pensée purement technocratique de la médecine : celle-ci étend d’autant plus ses territoires de domination qu’elle restreint les territoires d’accès aux soins. Repenser la médecine en termes de besoins réels, c’est donc refonder une pensée du territoire.