Comment ces laboratoires pouvaient-ils ne pas connaître le caractère anorexigène du Médiator®, alors que dès sa mise sur le marché en 1977, à la revue Pratiques, nous avions dénoncé la structure amphétaminique de celui-ci et appelé à ne pas prescrire ce médicament coupe-faim présenté par les laboratoires Servier comme un antidiabétique [1] et donc remboursable par l’Assurance maladie.
L’appel par le parquet de Paris de la relaxe partielle des laboratoires Servier [2]
des délits « d’obtention indue d’autorisation de mise sur le marché » et « d’escroquerie » est pour nous la bienvenue.
C’est dès la mise sur le marché du Médiator® en 1977 que l’escroquerie à l’Assurance maladie et aux complémentaires a eu lieu.
C’est dès 1977 que les autorités sanitaires n’auraient pas dû accepter la mise sur le marché de ce médicament.
C’est dès 1977 que les médecins n’auraient pas dû le prescrire.
Les Laboratoires Servier seront-ils enfin condamnés pour escroquerie ?
vendredi 23 avril 2021