Depuis 1996, « D’une rive à l’autre », association féministe, analyse la violence comme un fait social produit par la domination patriarcale. Elle a développé un projet pilote pour l’éradication des violences sexuelles à travers quatre missions complémentaires : accompagnement et soin en lien avec la loi pour les personnes victimes et celles de l’entourage quand il est soutenant, formation, prévention et recherche.
Pour se reconnaître comme victime sans tomber dans la victimisation, il faut des lieux de reconstruction.
2010 année de la « grande cause nationale contre les violences faites aux femmes » ?…et ce lieu « D’une rive à l’autre » est en passe de disparaître !
Devant l’urgence, le comité de soutien lance un appel :
- Parce que 50.000 femmes sont violées chaque année en France (cf enquête ENVEFF) ce qui, rapporté à l’agglomération nantaise, représente 2500 femmes,
- Parce que j’ai été agressée sexuellement, parce que j’ai été violée,
Parce que je suis la mère, l’avocate, le médecin, l’infirmière scolaire, l’assistante maternelle, l’animateur du centre de loisirs ou du club sportif, la voisine, etc. d’une personne violée,
- Parce que je suis la-le militant-e d’une association,
- Parce que je me sens concerné-e
- J’ai besoin d’un lieu visible, pérenne, gratuit, professionnel pour être accompagnée, avoir des soins.
- J’ai besoin d’un lieu visible, pérenne, gratuit, professionnel pour m’informer et me former, comprendre l’origine de la violence.
Je demande que les moyens nécessaires soient attribués à l’association
« D’une rive à l’autre » pour répondre aux besoins et développer ses missions.