L’ACSERF (Association Culturelle et Scientifique d’Etude recherche et formation) et Asphodèle vous proposent, jeudi 10 octobre 2024 à 18h30, à l’IFSI (institut formation soins infirmiers), avenue du dr Jean Goubert, du Centre Hospitalier d’Alès en Cévennes (30103) une soirée présentation-discussion du livre TRACES. Médiations thérapeutiques/symbolisation, clinique de la forme et de l’éphémère. (ouvrage dirigé par Claude Sternis)
Ce livre et cette soirée s’adressent aux psychologues, psychothérapeutes, art-thérapeutes, éducateurs, rééducateurs, enseignants, médecins, artistes, et à tout professionnel ou étudiant désireux de nourrir ses élaborations, ses rêveries, ses projets et sa pratique en matière de trace produite ou reçue.
En présence de Claude Sternis, Fatiha Nefzaoui, Christelle Nguyen et Alain Millot.
Entrée Libre
Inscriptions : acserf.ales@gmail.com
La trace (psychique, graphique, de pied, de main, de pinceau, de stylo…) est, quand elle devient volontaire, adressée, un marqueur fondamental de l’humain. Jaillissement et projection de nous-mêmes, inscription mémorielle, passeur de cette humanité, elle construit pas à pas, sillon après sillon, notre symbolisation, donc notre identité et notre altérité, du geste à l’empreinte, de l’empreinte au dessin, du dessin à la parole et à l’écriture.
Dans cet ouvrage, coécrit par des cliniciens s’occupant de publics divers (enfants, adolescents, adultes, personnes âgées…), nous nous intéressons à la genèse de cette trace, à son déploiement créateur et salvateur, à partir de médias très variés (mais également à ce qui l’entrave, handicap physique, sensoriel, relationnel…).
Nous y parlons donc de la trace (essentielle à l’heure de toutes les dématérialisations), de l’expression (la « pulsion à créer des formes », « gestaltung » de Prinzhorn), de l’éphémère et du pérenne de ces formes, plastiques, du corps, d’écriture. Pourquoi et comment tracer ? Qu’est-ce que cela raconte de nous, de notre histoire ? Avec quel rapport au nom, à l’apprentissage ? De quoi notre résistance potentielle au dessin ou à l’écrit est-elle l’indice ? Pourquoi et comment proposer la trace, la penser ? Et comment l’accueillir ? Inspiration, intrusion ou métissage, son impact vient-il de l’autre et de son dehors ou de notre dedans ? En quoi celui qui fait cette trace, tout comme celui qui la voit, sont-ils transformés par cette rencontre ?