Pratiques s’est déjà fait le relais de la lettre ouverte du SMG à la Ministre de la santé, [1] à propos du scandale Avastin®/Lucentis®, l’interrogeant quant à l’éventualité, pour la France, de se joindre à l’enquête pour entente illicite, ouverte par les autorités italiennes à l’encontre du couple Roche/Novartis.
La ministre a en main un atout supplémentaire, dans cette situation où les labos croient pouvoir faire la loi.
Pratiques lui pose la question suivante :
Vous avez fait voter l’article 57 de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale [2] qui permet d’accorder pour 3 ans une Recommandation Temporaire d’Utilisation (RTU) dérogatoire à un produit n’ayant pas l’Autorisation de Mise en Marché (AMM). Motif de cette dérogation : « éviter des dépenses ayant un impact significatif pour l’assurance maladie ». Et cela, même quand il existe déjà un autre produit pourvu de ladite AMM pour cette indication.
Mais le décret d’application n’est toujours pas paru en conseil d’Etat … Qu’attendez –vous ? Que les remboursements du Lucentis® aient atteint le milliard d’€ ?