La répartition des mamans est intéressante à considérer. Plus de 60 % viennent de la zone d’attraction de la maternité de Die (Diois et Vercors) mais 27 % du Crestois et le reste d’autres régions du département de la Drôme ou d’autres départements. C’est dire combien elle est appréciée et, notamment, les personnels hospitaliers dans leur ensemble.
« Voilà donc enfin une maternité à taille humaine, où on est pris en charge avec humanité et les bébés chouchoutés », disent ou écrivent les familles qui en ont bénéficié.
Rappelons que sa fermeture a été évitée par deux fois. En 2009 et en 1987, le Préfet de la Drôme ayant écrit au président du Conseil d’Administration : « Je vous demande de faire fermer les quatre lits de maternité de l’établissement d’ici au 1er mai 1987 ».
Mais par deux fois, et par leurs nombreuses actions, les Dioises et les Diois en ont décidé autrement.
Toutefois, le renouvellement d’autorisation de fonctionner ou non interviendra le 1er août 2011. C’est dire si la décision qui sera prise par l’ARS (Agence Régionale de Santé) sera capitale. Ou la population pourra exprimer sa satisfaction ou elle montrera une nouvelle fois sa colère.
Alors que le gouvernement ferme des maternités de plus de 2 000 ou de 1 300 accouchements par an (comme il veut le faire à La Seyne-sur-Mer), ce n’est pas le nombre qui compte à Die, mais le service rendu, la sécurité, l’égalité devant les soins pour toutes et tous, sur tout le territoire.
Compte tenu de son positionnement et de l’attachement de la population, de la sécurité des personnes, du risque de « perte de chance » avec les temps de parcours, les pouvoirs publics devront y regarder à deux fois avant de prendre leur décision. C’est leur responsabilité qui sera engagée.
On peut en effet, citer des exemples où, si la maternité de Die n’avait pas existé, des bébés n’auraient pas connu le bonheur de vivre et des parents la joie devant la naissance de leur nouveau-né.
Bonne année au premier bébé de 2011 et longue vie à notre maternité !