En avril dernier, Muriel, pionnière du renouveau du conte, nous faisait un présent tout droit venu du Nigéria : "L’oubli, la mort et le chasseur", lors de la soirée de présentation de notre N°44 : "Parler pour (se) soigner", à l’Ile lettrée.
Dans ce N° 44, justement, elle s’adresse à nos lecteurs :
Pratiques : On trouve aujourd’hui des contes
« écrits explicitement pour soigner », est-ce votre
démarche ?
Muriel Bloch : Non, surtout pas ! Il y a un adage
qui va bien au-delà du champ des contes selon
lequel : « Ce n’est jamais ce qui est visé qui est
atteint »…
Est-ce si certain que cela, en l’occurrence ? Laissons à Muriel la responsabilité de sa modestie mais, ne parle-telle pas elle-même des corps un peu plus loin : "Raconter, c’est chaque fois une rencontre physique entre le corps de celui qui raconte et le corps de celui qui écoute"
.
Sommes nous si loin du soin qu’elle veut bien le dire ? D’autant qu’elle reconnait que ses contes peuvent "réconforter, ...donner envie de savourer la parole, d’être sensibles au merveilleux possible de la vie de chacun."
Ce qui, en tout cas, ne se discute pas, c’est sa générosité : , vous pouvez dès à présent retrouver sur notre site le conte qu’elle nous offre désormais pour fêter chacune de nos parutions.
— -
Surtout, ne manquez pas de visiter son propre site et, mieux, la voir, l’écouter, la rencontrer à l’un de ses spectacles. A consommer sans modération...
Clin d’oeil