Merci à touTEs pour ces réponses concernant les accidents de travail...
une vraie mine de connaissances et de pratiques que vous avez eue la gentillesse de me renvoyer !
Nous allons digérer à "la case de santé" tous vos documents et liens bien riches... l’idéal sera de les synthétiser pour en faire une petite "recos" locale/protocole sur le sujet avec les ressources locales
Je retiens que si nous n’avons pas de référent en Maladies professionnelles ou Médecin du travail ou le service social de la CARSAT dans la défense de nos usagers victimes d’accident de travail/MP et chronicisés et/ou en conflit avec l’employeur... la situation est compliquée.
Dans vos différentes réponses, je n’ai pas bien vu la place que pourrait jouer les avocats spécialistes du travail ?
un peu comme ceux qui "chassent" lucrativement (mais aussi pour le bénéfice du patient...) sur les accidents de voiture qui sont bien indemnisées en général quand les dossiers sont bien défendus...
Car en ce qui concerne les cas que je vous ai exposés :
- la Sécu décide la consolidation qui est fixée mais les taux d’IPP ne sont pas fixés
- les employeurs ont soit mis la clef sous la porte soit couper tout contact
- la personne lombalgique à la date de consolidation n’a donc plus d’IJ et la CPAM lui dit de passer en handicap (dossier MDPH) ; il vient de perdre son logement car ne pouvait plus payer le loyer ; il a contesté la date de consolidation fixée et un expert est nommé... le patient veut que je sois présent à cette expertise... mais je suis un peu nul quand même pour ça !
Donc on est dans une ambiance "conflictuelle" , ce qui me fait penser à l’avocat...
En dehors du schéma "sécu" classique, y a-t il un schéma contentieux (employeur/employé ?) qui permet de toucher plus qu’une simple rente ? ... toucher un pourcentage d’un faible salaire d’origine pour faire vivre une famille nombreuse est à peine un "minimum" vital... le rôle de l’avocat serait il utile ? (à noter : faute inexcusable de l’employer reconnue pour le dossier du patient qui a chuté de l’échafaudage et se retrouve handicapé moteur cérébral)
J’ai cru comprendre dans vos réponses que si on avait une rente d’invalidité ... on ne pourra pas toucher l’AAH ?
Je retiens l’idée du médecin de recours aussi, une sorte d’"avocat en santé" finalement.
Nous pensions grouper sur une demi journée mensuelle des consultations à "la case de santé" ayant des problèmes similaires au travail (conflit, harcèlement, accident qui traine,maladie professionnelle non reconnue...) et y faire intervenir un "conseil extérieur" qui ferait la synthèse... cela fait actuellement l’objet de discussions au sein de notre équipe.