Madame Flora est femme de ménage dans un collège. Tous les jours elle fait le ménage de cinq classes, trois bureaux, deux couloirs, deux halls et un escalier. Le seul point d’eau se trouve au rez-de-chaussée. Elle doit donc monter ses seaux d’eau par l’escalier où les bandes antidérapantes ont (…)
Vos commentaires
# Le 14 janvier 2011 à 21h51, par Nave En réponse à : Les corps de l’usure
J’ai écouté avec beaucoup d’intérêt Noëlle Lasne sur France Inter ce soir, et viens de lire l’article du Monde.
Enseignante retraitée, militante syndicale ayant de longues années assuré des responsabilités de défense des personnels, que ce soient des agents de service, comme Flora, ou des enseignants, sa pratique et son expérience font écho à la mienne, en particulier lorsqu’elle souligne qu’il faut une personne qui ne soit pas impliquée directement pour négocier l’aménagement du poste de travail, et donc le maintien dans l’emploi. Je puis témoigner des réticences qu’ont certaines personnes à faire des démarches pour la reconnaissance de travailleur handicapé, de peur de se voir imposer une mise à la retraite pour invalidité...ce qui aujourd’hui se retourne contre elles pour pouvoir prétendre à bénéficier de dispositions issues des réformes des retraites de 2003 et 2010...
Odile Nave
# Le 14 janvier 2011 à 23h16, par jean luc larrribeau En réponse à : Les corps de l’usure
IL est vraiment temps de réagir et de donner la parole et le droit à ceux qui sont au coeur de la réalité du travail, la technocratie et la communication au service du libéralisme à tout va, ça suffit.
Merci de l’analyse posée, concrète et constructive de vos intervenants. c’est à faire connaître au plus grand nombre.