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Qui soigne la maladie sociale ?

Un soir de cette semaine j’ai regardé à la télévision le film « Indigènes ». C’est avec beaucoup d’émotion que je n’ai cessé de penser à Monsieur B. Mohamed, que j’ai soigné pendant 29 ans pour ses séquelles douloureuses de blessures de guerre : il était l’un de ces « Indigènes ». La blessure la (…)

Vos commentaires

  • Le 17 novembre 2009 à 23h09, par Frenchy En réponse à : Qui soigne la maladie sociale ?

    Je suis entièrement d’accord avec votre diagnostic de maladie sociale. Mais...
    Est-ce vraiment la reconquête de l’action COLLECTIVE qui va mettre un terme à cette maladie collective ?
    J’ai un credo à l’heure actuelle : chaque avantage a son inconvénient, et... chaque inconvénient son avantage.
    D’origine américaine, mais en France depuis bientôt trente ans, je crois constater que... contrairement aux idées reçues (de gauche), il peut y avoir une solidarité certaine entre individus aux U.S. La vie de tous les jours, faite de rencontres banales et de petits gestes est bien plus... agréable dans l’ensemble que ce que je rencontre en France, pays où les citoyens se gargarisent de respecter "les droits de l’homme" (je n’ai rien contre, en l’occurrence...) et où la solidarité est organisée et gérée de manière... collective, et bureaucratique.
    Le problème : quand on a décrété que c’est le DROIT du citoyen de disposer de certaines privilèges (oui) qu’on qualifie de nécessaire à la dignité, et qu’on charge la collectivité de garantir le respect de ce droit, dans le même mouvement on dispense... l’individu qui est un élément constituant de la collectivité de se sentir impliqué dans le processus. (Et oui, je suis d’accord avec vous, cela ne DEVRAIT PAS être le cas, mais l’animal humain est ainsi fait que c’EST le cas..) Et il en résulte cette société froide et cruelle que je rencontre tous les jours, où les individus se défaussent sur... la collectivité de leur responsabilité envers leur prochain.
    Bien sûr, tout le monde ne se comporte pas ainsi. Mais... c’est une tentation pour beaucoup.
    Voilà pourquoi, pour ma part, j’ai déserté l’action collective. J’agis individuellement, dans la plus totale... subjectivité pour "soigner cette maladie" que je perçois dans notre société.
    J’oserai avancer en plus que depuis que l’homme est homme, et qu’il vit en société, cette maladie est avec nous, d’ailleurs. Nous sommes aussi exceptionnels à notre heure que nos ancêtres croyaient l’être à la leur.

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