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Vos commentaires

  • Le 19 février 2010 à 15h33, par Didier Morisot En réponse à : Je veux rester une infirmière à patients. Je ne veux pas être une infirmière à clients...

    ...à quoi sert le cadre hospitalier ? D’abord, ce n’est plus un cadre, mais un manager. Ensuite, c’est une courroie de transmission. Et à l’occasion, un beau punching-ball ; pendant qu’on lui tape dessus, on fout la paix à la hiérarchie... Mort de rire... Bravo, Annette, pour votre courage (et votre lucidité...) ; je n’ose imaginer l’ambiance si nombre de vos collègues vous suivaient... wahoo...

  • Le 3 mars 2010 à 16h33, par juju En réponse à : Je veux rester une infirmière à patients. Je ne veux pas être une infirmière à clients...

    Je comprends bien votre souhait d’être une "infirmière à patients"
    Cependant il existe aussi des "cadres à patients", certes cela demande un peu de résistance et de convictions, mais il en reste
    Le métier de cadre peut être formidable, riche d’humanité, de transversalité, il ne faut pas y voir qu’un "suppôt des directions"
    On peut faire des tas de projets en équipe et tout le monde y trouve son compte

  • Le 11 mars 2010 à 08h59, par Yves.G En réponse à : Je veux rester une infirmière à patients. Je ne veux pas être une infirmière à clients...

    La question du statut (cadre de santé) et de la formation de base (infirmier/e) est ancienne, elle est de plus très pipée par toutes les dérives intervenues depuis la fin des années 80, comme la mise en place des infirmiers généraux qui sont tous passés du coté de l’administration avec la gouvernance et que va-t-il se passer maintenant avec la loi HPST ?
    Beaucoup de collègues sont séduits par la hiérarchie, mais vous connaissez le slogan de cette année 68 ? "la hiérarchie c’est comme les étagères, plus c’est haut moins ça serre..."
    Bravo à Anne pour l’ouverture de cet espace, n’oubliez pas la psychiatrie
    www.collectifpsychiatrie.fr

  • Le 12 mars 2010 à 16h16, par Yves.G En réponse à : Je veux rester une infirmière à patients. Je ne veux pas être une infirmière à clients...

    Juste un article d’une cadre sup, que j’avais déja signalé sur le blog d’Anne, remarquable texte qui répond bien à votre question sur cette impression de "complicité" en tant que cadre d’avoir à appliquer la politique actuelle de casse du système de santé.
    Etre cadre aujourd’hui :"entre activité clinique et dérive gestionnaire"
    publié in Malaise dans la psychiatrie - Changements dans la clinique, malentendus dans les pratiques
    Sous la direction de Marcel Sassolas - érès 2004

  • Le 18 juin 2010 à 19h53, par marie-alix En réponse à : Je veux rester une infirmière à patients. Je ne veux pas être une infirmière à clients...

    bravo Madame, je suis moi même infirmière et je suis complètement d’accord avec vous, j’ai été confrontée à une très douloureuse situation en me retrouvant de l’autre côté de la barrière côté famille de patient, en province aussi à l’hôpital où un être très proche a été hospitalisé et où il n’ y a eu qu’indifférence et inhumanité , il y a eu mort. Maintenant je vais très mal, je suis choquée, j’ai écris au conseil de l’ordre pour dénonçer le mauvais traitement. Je ne vous parle même pas du cadre du service absent et de ces agents de services qui non surveillés ont fait n’importe quoi à l’insu de la famille..maintenant c’est fini mais j’ai pris le relai de la souffrance .. Je suis obligée d’être suivie, je ne vous parle pas de tout mais il est évident que l’hôpital est bien malade de la tête...

  • Le 19 novembre 2010 à 09h19, par Serge Lozère En réponse à : Je veux rester une infirmière à patients. Je ne veux pas être une infirmière à clients...

    Ce qui me fait réagir en premier lieu,c’est la nomination de cadre après 9 ans d’ancienneté, j’ai maintenant prés de 25 années d’ancienneté, j’ai choisi de rester infirmier (psy) et j’ai connu de nombreux cadres et parfois absence de cadre. En début de ma carrière les surveillants étaient nommés à l’ancienneté ce n’était pas une valeur sure mais parfois cela donnait un chef qui avait suffisamment de bouteille pour filtrer les consignes venant d’en haut (médical ou administratif), j’ai connu des périodes sans cadre ou l’équipe, suffisamment adulte, connaissait les charges de travail et se répartissait les temps de travail moins désiré en laissant traîner une grille prévisionnelle sur le bureau, grille qui se remplissait plutôt bien à l’approche de l’échéance. Ce qui m’étonne c’est qu’actuellement avec la sur information dont nous sommes abreuvé nous ayons en plus besoin d’une courroie de transmission (cadre). Ce qui me met en colère en ce moment c’est de travailler avec des collègues (qui ont au demeurant de nombreuses qualité) mais qui jouent pleinement le rôle de gamins irresponsable qu’on leur a attribué et s’immiscent dans les failles inévitables d’une gestion des plannings. Le souci des collègues, du fonctionnement du service et au final des personnes que nous sommes sensés aider se délite au profit d’un ; " si le cadre ne l’a pas prévu ce n’est pas mon affaire". Enfin je pense que le choix de personnes jeunes pour encadrer n’est pas anodin, c’est a mon sens de la chair fraîche que l’on pourra plus facilement mouler a sa convenance.
    Paix, sérénité et ponctualité. Serge

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