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  • Le 1er mars 2011 à 07h32, par Jayles Barbara En réponse à : Lettre ouverte à Madame Mireille FAUGERE Directrice Générale Assistance Publique – Hôpitaux de Paris

    Suite à un psychotraumatisme je me suis retrouvée hospitalisé en psychiatrie à Paris.
    Mon besoin était un repos de toute solicitation relationnelle, sans en être dans l’isolement. Durant 9 mois, j’étais enfermée chez moi avec un mari tortionnaire, le temps de ma chimiothérapie. Sans le sous, car le mari avait confisqué l’argent du ménage, je ne vois pas comment j’aurais pu payer les 45€/jour. Je n’ai déjà pas pu payer les 16€/jour dans la maison de convalescence.
    Si vous prenez en considération qu’en psychiatrie nous sommes "incarcérés", ne pouvant sortir de l’étage fermé à clé que lors des sorties programmées, moi, je vous le dis : je me suicide.
    Autre petite remarque : vous est-il arrivé d’être maltraité par un psychiatre, chef de service en psychotraumatologie, parce que vous avez consulté un neurologue ?
    Un psychiatre qui diffuse sur vous dans le milieu des fausses informations et vous barre ainsi la possibilité d’être suivi dans un CMP.
    Je me demande si certains psychiatres, ne sont pas un peu "des délinquants"
    Barbara Jayles

  • Le 13 mars 2011 à 18h18, par Dr Yveline Frilay En réponse à : Lettre ouverte à Madame Mireille FAUGERE Directrice Générale Assistance Publique – Hôpitaux de Paris

    Ceci n’est qu’un témoignage de plus sur la psychiatrie à Paris : la victime est souvent considérée comme coupable malgré les campagnes médiatiques sur les « violences faites aux femmes » qu’il est plus facile de traiter en coupables par une camisole chimique que d’écouter comme victimes.(1)

    L’hospitalisation publique a un avantage : un coût moindre pour la personne démunie. Mais un gros désavantage : celle-ci n’a pas le choix du psychiatre.
    Dans le cas de l’hospitalisation privée, on choisit son thérapeute et les lieux sont plus accueillants, mais le coût est élevé.
    Nombre de patients hospitalisés dans le cadre du secteur sont traumatisés par ce qu’ils ont subi lors de leur séjour.
    Les services de psycho-traumatologie sont d’autant plus décevants, que les victimes ne sont pas écoutées. Je vous apporterai un témoignage supplémentaire : une patiente expulsée entre quatre policiers, alors qu’elle payait son loyer, a erré dans la rue.

    Hospitalisée dans un service où professaient des victimologues, elle a été considérée comme psychotique plutôt que névrotique. La conclusion du compte-rendu d’hospitalisation était :« Symptomatologie délirante chronique avec participation thymique chez une patiente de 37 ans », alors que le motif d’hospitalisation, sur le même compte-rendu mentionnait qu’elle était adressée par les UMC pour état d’agitation aigue dans un contexte de problème social complexe (exclusion du logement). Cherchez la vérité !!!

    Elle est bien sûr sortie abrutie par les nouveaux neuroleptiques.

    (1) Patrizia Romitto, Un silence de mortes, la violence masculine occultée, édition Syllepse.

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