Tabac, alcool ou alimentation : les « comportements » seraient les premières causes du cancer. Quel déni collectif peut ainsi oublier l’environnement toxique de nos sociétés dites « développées » ?
Cahiers de la médecine utopique
Des citoyens, soignants, chercheurs, patients, s’interrogent sur le soin et la santé dans toutes ses composantes : conditions de vie, de travail, environnement et défendent une politique de santé qui permette à tous l’accès à des soins de qualité.
Vos commentaires
# Le 12 novembre 2009 à 13h10, par paduleb En réponse à : Lire Pratiques - Avons-nous vraiment déclaré la guerre au cancer ?, par Geneviève Barbier - Pratiques N°22
il y a des années je travaillais au comité régional d’éducation pour la santé. J’ai vu se dégrader d’année en année tout le champ de la prévention de plus en plus instrumentalisé aujourd’hui pour culpabiliser le citoyen lamda. Ne fume plus, ne bois plus que modérément (penses aux viticulteurs-électeurs), mange des légumes (penses à la filière maraîchaère française), bouge ton corps (avec tel jogging et tel "baskets"), ne penses plus (votes !!). Bref le citoyen lambda va-t-il tenir encore longtemps face à toutes ces injonctions (qui remplissent les poches des distributeurs et des labos) ?
Quand au nouveau plan cancer il est fidèle aux précédents : ne parlons pas de ce qui augmente les cancers, parlons de vous. C’est assez désespérant car ce n’est pas le seul champ du soin et de la vie sociale qui soit concerné. Combien de millions investis dans des grosses machines à dépister et à contrôler qui doivent faire du chiffre pour être rentables, face aux quelques milliers d’euros concédés aux préventeurs ? Mais attention les préventeurs sont plus ou moins des agitateurs alors... silence et bonne nuit les petits, on a un vaccin pour la grippe A (d’où vient-elle ? silence).