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  • Le 4 février 2014 à 13h24, par JB BAJON En réponse à : Enquête sur les médecins ayant refusé la ROSP (paiement à la performance)

    Bonjour

    Je me suis toujours interrogé sur la nature du paiement à l’acte et surtout sa compatibilité avec un paiement à la performance. En effet, le paiement à l’acte est à l’inverse un paiement de la médiocrité récompensée : moins vous écoutez le patient, moins vous le soignez comme il se devrait, plus en voyez, plus vous revoyez ceux qui n’ont pas guéri, plus vous avez de sous...

    Vous avez dit performance ?

    A quand un forfait de rémunération globale pour un nombre de patients et une diminution de celui-ci si l’état de santé globale de la patientèle n’atteint pas les objectifs ? Cette rémunération, pratiquée longtemps en Chine, aurait pour avantage de pousser la corporation médicale vers des pratiques plus humaines et holistiques (le patient n’est pas un corps souffrant, ni un esprit souffrant).

  • Le 26 novembre 2014 à 22h45, par Martine Lalande En réponse à : et si on était payé à la capitation ?

    Dans un article publié par Libé le 11 novembre, Béatrice Majnoni d’Intignano, une économiste de la santé réputée pour être plutôt conservatrice, écrit : "A quand des généralistes gratuits ?".
    Elle explique en quoi consiste le ticket modérateur, considéré comme garant de la participation des patients, et de la reconnaissance de la médecine libérale. Elle fait remarquer qu’il n’est pas "efficace" pour décourager les dépenses de santé (elle dit "contrôler les dépenses de santé") mais seulement pour décourager les plus pauvres d’accéder aux soins.
    Elle présente ce que font nos voisins européens, chez qui l’on ne paye pas les médecins, et qui ne dépensent pas plus pour leur santé.
    Elle plaide pour un système de capitation, où "le médecin généraliste n’a pas intérêt à multiplier les actes, peut entretenir une relation par téléphone, est incité à surveiller la prévention, les vaccinations, à informer pour éviter les consultations inutiles..."
    Elle continue avec l’affirmation qu’"un contrat mutuel devrait lier l’assuré à son médecin".
    Cela me rappelle le médecin référent, qui était très différent du médecin traitant et aurait pu en effet nous mener à un système à la capitation.
    Béatrice M-d’I termine sur le doute que les médecins soient prêts à un tel système, et suggère que des volontaires fassent l’expérience.
    On peut critiquer son objectif affiché qui est de maîtriser les dépenses de santé, mais il est intéressant qu’une économiste propose enfin un système qui sorte du paiement à l’acte.
    Moi, la capitation, je suis partante

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