Billet d’humeur : L’ouvrier malade, mon ennemi
Quand je l’aperçois dans la salle d’attente du cabinet médical je suis toujours gêné et inquiet. Que va-t-il encore m’annoncer comme mauvaises nouvelles. Et si je suis gêné, c’est que je suis bien convaincu de l’avoir entrainé dans une très (…)
Vos commentaires
# Le 9 juin 2013 à 15h48, par Dominique NAULEAU En réponse à : L’ouvrier malade, mon ennemi
Votre légitime colère est alimentée par votre méconnaissance totale de l’instruction d’une demande de reconnaissance du caractère professionnel d’une pathologie ( ce qui ne peut vous être reproché compte tenu de l’absence de formation durant notre cursus)
L’assuré social bénéficie de la présomption d’imputabilité au travail à la triple condition :
- que la pathologie soit caractérisée telle qu’elle figure dans un tableau de MP
- que le délai de prise en charge soit respecté ( ce qui nécessite de connaitre le dernier jour travaillé et les postes où l’assuré a potentiellement été exposé au risque)
- que l’assuré effectue les gestes prévus dans la liste limitative/indicative des travaux.
Votre patient souffre d’une tendinite du pouce ( De Quervain) pathologie caractérisée tel qu’exigé par le tableau 57C.
Mais il doit remplir un questionnaire permettant de vérifier les conditions dites administratives du tableau ( délai de prise en charge et liste limitative des travaux)
Ce qui est insupportable c’est la durée de traitement des dossiers . Le recours au délai complémentaire ( 3 mois en MP, 2 mois en AT) doit être réellement motivé par la caisse , ce qui n’est jamais le cas.
confraternellement
# Le 10 juin 2013 à 14h49, par ampabois En réponse à : L’ouvrier malade, mon ennemi
réponse à D.Nauleau : mais pourquooi le médecin du travail, qui a validé la pathologie professionnelle n’est-il pas le seul int"rrogé ? vu que c’est son travail ? et pourQUOI ces questionnaires inquisitoriaux alors que le médecin du travail est là, à sa place, prenant bien son rôle au sérieux ? docteur Pabois