J’avais écris ce billet d’humeur avant l’assassinat de Toulouse, et j’écrivais sur d’autres morts. Le télescopage de toutes ces morts me bouleverse. Les évènements tragiques que la France vient de connaître avec ces odieuses fusillades, suscite un engagement de toute la nation pour être (…)
Vos commentaires
# Le 21 mars 2012 à 17h09, par AMP En réponse à : Quand la mort est là
oui, Didier, quand la mort semble être la seule solution dès lors que l’on se trouve coincé, que çà s’accumule, que, jour après jour, encore et encore, çà vous tombe dessus Et quand en plus aussi bien chez vous que dehors, au travail ou dans la rue, il n’y a personne pour vous écouter, quand vous semblez transparente à ceux parmi lesquels vous vivez, quand dans aucun lieu vous ne semblez exister, alors, forcément, on s’atrophie, on rapetisse, on se terre dans son coin, on ne dit plus rien....et on finit par disparaître : pfiiiitt d’un coup de comprimé ou de corde, ou "comme çà" , vous disparaissez... Et déjà beau qu’on s’en aperçoive... C’est une mort lente, çà peut être aussi une alcoolisation progressivement croissante......et cet être sans importance se noit dans la bière...progressivement....
Hélène Berr a écrit : "de quel droit des êtres humains décrètent que d’autres n’ont pas de droits, pas le droit de vivre ?" .AMP
# Le 21 mars 2012 à 22h27, par Didier Morisot En réponse à : Quand la mort est là
...Chantal Perrichon , la présidente de la ligue contre la violence routière, disait la même chose après le drame des écoliers belges tués en Suisse ; chaque jour, en France, une dizaine de familles sont touchées par le malheur de la même manière, et personne n’en parle...
Le pathos est bien sélectif, effectivement...