L’insuffisance de prise en compte du facteur travail dans la santé est notoire. Les pratiques de médecine du travail, entravées par les gouvernances patronales, ne jouent plus leur rôle d’ « éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail ». « Aurait-on idée de confier la responsabilité du fonctionnement des consultations de tabacologie aux producteurs de cigarettes ? », interpellent les professionnels de santé au travail dans leur "Manifeste pour une nouvelle politique de gestion des Services de Santé au Travail " (1).