L’affaire du Médiator a fait découvrir à certains et rappelé à d’autres l’importance de ce que l’on appelle les conflits d’intérêt c’est à dire l’importance qu’il y a à faire en sorte que les écrits médicaux soient le moins possibles parasités par les intérêts des laboratoires (…)
Vos commentaires
# Le 30 janvier 2011 à 07h59 En réponse à : Conflit d’intérêts au New England journal of Medicine (NEJM)
Si vous êtes médecin, vous devriez savoir de quoi est fait un humain et cesser de faire des propositions utopiques.
« …probablement une affaire de gros sous. »
« …espoir qu’ils soient entendu… »
etc
La diffusion du savoir et l’enseignement de la médecine est incompatible avec la publicité des laboratoires. Ce n’est pas de déclarer ses conflits d’intérêt qu’il s’agit, c’est d’interdire l’accès des médias qui se veulent d’information médicale à toute personne qui reçoit de l’argent d’un laboratoire et à quelque titre que ce soit.
Interdire, cela signifie qu’il y ait une sanction, automatique et lourde en cas de manquement et acceptée préalablement et contractuellement par tout intervenant dans le temple du savoir.
Sinon, on fera toujours des vœux pieux en 2036 en effet !
Dr Yvon GOUEL, cardiologue
site : www.cardioblog.fr
# Le 1er février 2011 à 10h04, par DUBREIL En réponse à : Conflit d’intérêts au New England journal of Medicine (NEJM)
Merci à l’auteur d’aller au bout de son action et de nous montrer comment fonctionne une revue médicale. Je suis effaré de constater l’opacité des liens entre certains auteurs et les firmes pharmaceutiques et surtout le manque de courage des comités de rédaction de certaines revues médicales qui publient des articles sans que leurs auteurs n’aient l’obligation de déclarer leurs conflits d’intérêts.
Du temps du philosophe Montaigne, Etienne de la Boétie avait écrit un ouvrage qui s’intitule "de la servitude volontaire...". Quand les peuples s’arrêteront d’être serviles,les conflits d’intérêts et la corruption qui n’est jamais très loin, tomberont, l’intérêt général primera. Cela commence dans chaque champ professionnel. C’est cela l’utopie, c’est possible aujourd’hui. Il suffit d’avoir du courage et de l’endurance. Les peuples tunisiens et égyptiens nous le prouvent en ce début 2011.
Patrick Dubreil, médecin généraliste
# Le 2 février 2011 à 10h00, par Jean-Pierre Lellouche En réponse à : Conflit d’intérêts au New England journal of Medicine (NEJM)
Merci à Patrick Dubreil et merci surtout de citer La Boétie et la servitude volontaire
Car en effet tout est là.Nous savons tous que les labos interviennent et nous savons tous que ce qu’ils font ne va pas toujours( c’est un euphémisme) dans le sens de l’ intérêt sanitaire de la population.
Patrick Dubreil écrit en citant l’ exemple des peuples tunisiens et égyptiens "Quand les peuples s’arrêteront d’être serviles, ........"
Je dirais lorsque les médecins arrêteront de fermer les yeux ou de hausser les épaules ,lorsqu’ils diront tous ce que nous savons tous être l’ évidence
Et cette évidence je voudrais l’énoncer à partir d’ un cas précis:une amie a eu une tachyarythmie par fibrillation auriculaire. Au cours de l’ évolution les médecins ont parfois hésité :faut il chosir l’ aspirine les anticoagulants la Flécaïne la Cordarone ? Les béta bloquants sont ils indiqués ?
Elle me demande de me renseigner .Je lis des articles dans la revue du Praticien : ces articles me semblent intéressants et il m’est dit que les auteurs ont déclaré n’ avoir pas de conflits d’ intérêt
Je veux bien le croire.Il me semblerait monstrueux que dans une affection de cet ordre où les choix sont objectivement difficiles à faire.des auteurs écrivent pour satisfaire les intérêts de leur "sponsor" ou de leur "généreux donateur".
Mais je sais que cette déclaration n’ a été vérifiée par personne et cela me semble grave et inadmissible
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