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CAPI : quand un médecin s’interroge...

Hier j’ai vu une de mes patientes qui a du diabète, et aussi une insuffisance respiratoire liée à une bronchite chronique, et un nodule à la thyroïde, et une dépression qu’elle traite parfois avec l’alcool, ce qui lui fait faire des pancréatites, et des problèmes financiers et d’éducation de son (…)

Vos commentaires

  • Le 30 mars 2010 à 13h45, par Laurent En réponse à : CAPI : quand un médecin s’interroge...

    C’est sur, si tu compares le Capi au médecin référent, tu ne signes pas ...
    Mais si tu compares le Capi par rapport à "rien", on voit les choses différemment… Je vois surtout les avantages et pas tellement les inconvénients, je vois surtout le fait de s’engager dans une démarche de recherche de plus de qualité, de s’impliquer personnellement dans une remise en cause, souvent nécessaire, toujours utile. Je vois surtout un début de quelque chose, certes pas aussi abouti que le système du médecin référent, mais allant tout de même dans le bon sens. Alors je pense qu’il est inutile de s’arrêter à des détails comme le fait de savoir si il faut insister ou pas sur une troisième ou quatrième hémoglobine glyquée annuelle, peut-être que le fait de proposer et de prescrire est suffisant, permettant au patient d’utiliser son libre-arbitre et le choix de faire ou de ne pas faire…
    En somme, j’aurais envie de considérer le système du Capi de façon collective et non plus individuelle…De ne plus regarder ce que cela va me rapporter à moi-meme, mais ce que cela peut amener à la collectivité des médecins et donc par la suite des patients…

  • Le 7 avril 2010 à 09h30, par margot En réponse à : CAPI : quand un médecin s’interroge...

    scandaleux d être payé pour moins soigner

  • Le 8 avril 2010 à 16h31, par margot En réponse à : CAPI : quand un médecin s’interroge...

    c’est certain qu’ il n y a pas d argent pour le remboursement des traitements mais il y en pour aller jusqu à 7000€ à donner en cadeau a un médecin !cemonde mrche sur la tête

  • Le 12 août 2010 à 15h46 En réponse à : CAPI : quand un médecin s’interroge...

    J’étais moi aussi contre le CAPI, ( pour ses critères d’objectifs médico-sociaux non débattus démocratiquement, formatage et normalisation des pratiques médicales, etc...) jusqu’à tomber en stage ( je suis interne ) chez un médecin généraliste faisant en moyenne 25 consultations par demi journée, et donc prenant le temps de faire essentiellement du renouvellement d’ordonnance, sans prendre le temps d’autres choses ( interrogatoire poussé, examen clinique, éducation thérapeutique, soutient psychologique...).
    Et là, j’ai découvert qu’il existait des médecins qui ne font aucune formation continue, et qui deviennent avec le temps forcement incompétents...
    Ensuite, je me suis dit, mais combien existe il de médecin comme lui.. 5% ? 10% ? 20% ? 30% ?

    Je pense que si l’on voit le CAPI du point de vu collectif, pour ce type de pratiques, il peut être un moyen d’une prise de conscience (c’est vrai très partielle) et peut être d’une amélioration des soins (ou certains soins/ certaines prise en charge) pour les patients...
    Je pense par contre que pour les médecins consciencieux, que le CAPI n’a par contre rien à apporter mais a tous les effets secondaires qui sont débattus sur ce site.

  • Le 22 août 2010 à 12h34, par DUBREIL Patrick En réponse à : CAPI : quand un médecin s’interroge...

    Bonjour,

    Les CAPI ne vont pas régler le problème du paiement à l’acte et de la course à l’acte. Au contraire, ils risquent de l’aggraver dans un sens de surconsommation de soins.
    Exemple, à quoi sert de faire un fond d’oeil annuel, comme le préconise le CAPI, chez un patient diabétique parfaitement équilibré, précisait le Pr Grimaldi, dans une revue médicale ? Pourquoi pas dans ce cas, un fond d’oeil tout les 2-3 ans ?

    Cet exemple montre l’absence de rigueur qui a prévalu à la constitution des CAPI. Et si leur objectif était ailleurs ? A l’heure où l’Assurance maladie rembourse de moins en moins les soins et où les mutuelles et assurances privées-santé font concurrence, à l’ère du capitalisme financier mondialisé, le risque n’est-il pas de voir apparaître une dépendance des patients et des médecins à ces assurances privées qui auront fait main basse sur l’Assurance maladie et dicteront leurs CAPI dans un but de rationalisation économique des soins au détriment de leur qualité et dans celui d’une maximisation de leurs profits ?

    Une formation continue obligatoire et indépendante des lobbies des firmes n’est-elle pas à même de régler ce vrai problème des médecins qui pratiquent la course à l’acte et se forment peu ou pas du tout ? Au syndicat de la médecine générale, nous pensons que c’est la seule solution.

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