Compte tenu de l’actualité et avec l’aimable autorisation de l’auteur, nous publions, en avant-première, cet article destiné au N° 48 de la revue Pratiques, à paraître.
Chacun se souvient de ce conte qui a bercé notre enfance. Celui de ce jeune berger qui, pour se rendre intéressant, appelle (…)
Vos commentaires
# Le 2 décembre 2009 à 23h09, par CDESSUS En réponse à : La grippe et le loup
Je ne suis pas médecin, ni scientifique et je vous avoue ne plus savoir que penser. J’ai 4 enfants... faut il les vacciner contre la grippe H1N1 ? J’ai pris la décision de ne pas le faire ni pour moi ni pour eux. C’est culpabilisant.
Je me suis dit qu’il était sans doute plus risquer de circuler à pieds ou en vélo que de mourir de la grippe ...
Se faire vacciner dans un hangar après 3 ou 4heures de queue ne m’a pas non plus inspiré. Ensuite, l’ordre de vaccination m’est apparu comme absurde : nous avons reçu 2 convocations pour les 2 enfants collégiens mais rien pour le petit qui a 8ans et rien pour mon ainé de 18ans...
De plus lorsque la convocation arrivera, il sera sans doute trop tard : un vaccin n’est efficace qu’après plusieurs semaines, voir 1 ou 2 mois...
J’aurai préféré que ces vaccinations aient lieu chez le généraliste ou dans les écoles de quartier. L’organisation aurait été plus simple...
Mais à quoi bon, pour se faire vacciner toute notre vie contre la grippe ???
merci en tout cas à vous pour vos opinions claires. Lorsque nous interrogeons les médecins de quartier : nous obtenons 2 types de réponses :
1) Allez vous faire vacciner...
2) ou ... je ne sais pas .... je ne peux pas décider pour vous...
Bref, on ressort déstabilisé.
Cordialement
Ch.Dessus
# Le 3 décembre 2009 à 21h33, par tonaille En réponse à : La grippe et le loup
Cette épidémie (pandémie ?) est du pain béni pour les journalistes. Dès lors, comment être sûr de la véracité et de l’impartialité de ce que l’on entend ici où là ? Chercher l’info soi-même, bref faire un boulot de journaliste...
# Le 4 décembre 2009 à 08h07, par N.Deleye En réponse à : La grippe et le loup
Comme vous j’ai deux enfants un grand un petit mais aucune convocation n’est venue ! Comme vous je ne veux pas affronter un hangar ,une longue attente ,l’inquiètude du plus petit, une promiscuité etc ...je finis par avoir peur , et ne plus savoir que faire .Alors dans le doute je m’abstients si j’imagine encore pouvoir avoir le choix de m’abstenir . Je n’ai plus confiance ,d’ailleur comment "les" croire ?
Dans les écoles aucune prévention n’est faite . Les parents remettent vite les enfants aprés 3 jours de grosse fièvre sans savoir si oui ou non ils ont eu la grippe (peut importe laquelle) . Au mépris et de la santé de leur enfant (manque de repos) et au mépris de la santé des notres ! J’ai vécu à l’étranger longtemps de toutes petites mesures de bon sens relativement simples à appliquer suffisent à ralentir la propagation des virus ou microbe !
J’ai pris la décision de ne pas vacciné mes enfants mais je culpabilise et j’ai peur d’avoir fait le mauvais choix tout les jours au "vu" de ce que je lis et entend . Nous sommes plusieures maman a être dans le même état d’esprit . Malheureusement la peur gagne plus que jamais .
# Le 6 décembre 2009 à 19h03, par daniel 44 En réponse à : La grippe et le loup
J’ai consulté deux médecins qui m’ont renvoyé sur votre site afin que je prenne "ma décision". Elle sera de ne pas faire vacciner ma famille.
Cependant, deux autres médecins de ma connaissance, un qui travaille dans un hopital à Grenoble et l’autre en médecine générale de ville en Seine et Marne, m’ont dit avoir vu pour la première à l’hopital des cas critiques d’enfants très touchés et l’autre de m’affirmer que la France est le pays où l’on vaccine le plus et le pays où il y a le plus de personne en bonne santé. Ils m’ont conseillé le vaccin.
# Le 7 décembre 2009 à 10h17, par lulu En réponse à : La grippe et le loup
Bonjour
Rien ne permet de dire que les personnes sont en bonne santé en France parce qu elles sont plus vaccinées : c est peut etre parce qu elles mangent plein de fromage aussi !!!!
Un médecin
# Le 7 décembre 2009 à 13h48, par daniel 44 En réponse à : La grippe et le loup
J’aimerais avoir des précisions sur l’article "faut-il se faire vacciner contre la grippe" :
- une personne bien portante qui est atteinte par la grippe semble immunisée pour 15 ans si j’ai bien compris....,
Cela implique t-il qu’une personne qui choisit la vaccination devra se faire vacciner pendant quinze ans pour avoir la même probalité d’immunité ?
- dans le cas de la grippe saisonnière, les personnes dites à risque sont les malades et personnes agées,
Pour la grippe actuelle, on parle aussi des jeunes...Sont-ils effectivement plus à "risque" que d’habitude ?
# Le 7 décembre 2009 à 15h29, par Marie En réponse à : La grippe et le loup
ça me rassure d’entendre que je ne suis pas folle de ne pas faire facciner mes enfants(13ans et 6 mois) !Tout le monde rit quand je dis que j’ai pris de l’homéopathie en préventif (traitement prescrit par le pédiatre) mais je garde le cap avec conviction !je ne ferai pas vacciner mes enfants !Il y a trop de médecins qui sont contre !(homéopathes ou pas !)
# Le 9 décembre 2009 à 10h57, par Hervé En réponse à : La grippe et le loup
Ne vous inquiétez pas, et suivez votre coeur. Sachez que, quelle que soit votre décision, la probabilité que vous soyez confrontée à des conséquences graves liées à un mauvais choix est infime.
# Le 10 décembre 2009 à 09h33, par Dr Marie Kayser, medecin generaliste En réponse à : La grippe et le loup
La grippe et le loup 7 décembre 13:48, par daniel 44
J’aimerais avoir des précisions sur l’article "faut-il se faire vacciner contre la grippe" :
une personne bien portante qui est atteinte par la grippe semble immunisée pour 15 ans si j’ai bien compris...., Cela implique t-il qu’une personne qui choisit la vaccination devra se faire vacciner pendant quinze ans pour avoir la même probabilité d’immunité ?
dans le cas de la grippe saisonnière, les personnes dites à risque sont les malades et personnes âgées, Pour la grippe actuelle, on parle aussi des jeunes...Sont-ils effectivement plus à "risque" que d’habitude ?
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Eléments de réponse amenés à quelques unes des interrogations formulées sur ce dernier message
1ière question : une personne qui choisit la vaccination devra se faire vacciner pendant quinze ans pour avoir la même probabilité d’immunité ?
Réponse
- L’immunité suite à la maladie est plus durable que suite au vaccin ( celle-ci cependant semble persister pour la grippe saisonnière au delà d’un an qui est le rythme habituel de la vaccination ). Bien sûr dans un cas comme dans l’autre , si le virus varie beaucoup l’immunité acquise est moins efficace ou ne l’est plus ; donc on ne peut donner de durée fixe d’immunité que ce soit suite à maladie ou au vaccin
- la probabilité d’attraper la grippe varie et est d’autant plus importante que le virus est nouveau et que peu de gens sont immunisés : cette année on ne sait pas encore les chiffres ont été estimés entre 15 et 30%, les autres années c’est beaucoup moins
- C’est la combinaison de ces 2 éléments qui à mon avis détermine la périodicité avec à laquelle un individu donné va faire une grippe s’il ne se vaccine pas : 10 ans ? 15 ans ?
- Par ailleurs les gens peuvent choisir de se faire vacciner cette année pour une raison particulière ( grossesse..) et après courir le risque de la grippe
2ième question : dans le cas de la grippe saisonnière, les personnes dites à risque sont les malades et personnes âgées, Pour la grippe actuelle, on parle aussi des jeunes...Sont-ils effectivement plus à "risque" que d’habitude ?
Vous avez un élément de réponse dans l’Edito consacré par Pratiques à cette question et auquel nous vous renvoyons : http://www.pratiques.fr/Grippe-A-H1N1-Vacciner-ou-pas-Du.html
En revanche, ce dernier est un virus de la grippe A classique recombiné avec celui d’un animal, et contre lequel de nombreuses générations – en gros, celles nées après 1950 – ne seraient pas encore immunisées : d’où les prévisions de l’Institut national de veille sanitaire évoquant un taux d’infection de 4 à 5 fois supérieur à celui de la grippe ordinaire ; d’où également l’inquiétude des gouvernants vis-à-vis d’une épidémie éventuelle qui frapperait cette fois-ci des actifs et non plus des personnes âgées, donc non productives.
Pour le reste, nous vous rappelons les articles du Dr Dupagne, http://www.atoute.org/n/article134.html et http://www.atoute.org/n/article136.html
# Le 16 décembre 2009 à 01h05, par Babaorom En réponse à : La grippe et le loup
Le vaccin en général ou toujours , contient la protéine H, hémagglutinine, qui sert au virus pour s’accrocher à nos cellules , première étape de sa pénétration. Les anticorps contre ce vaccin préviennent le plus souvent ce processus. Les anticorps contre les autres protéines joueraient un rôle contre la diffusion de la maladie.
La rencontre naturelle du virus et à moindre titre le vaccin, induisent aussi des réponses “cellulaires” (lymphocytes mémoire, cellules tueuses), et une rencontre naturelle fournit au survivant une meilleure et plus durable immunité alors que le vacciné doit l’être tous les ans (prenant chaque fois durant x années le risque minime d’une vaccination).
MAIS ETRE VACCINE N’EMPECHE PAS DE RENCONTRER le VIRUS.
Et comme la réponse en IgA au vaccin (Ig A , les anticorps qui se positionnent aux frontières, les muqueuses respiratoires et autres) est pauvre ou absente (de mémoire, qu’on me corrige) , le virus pénètre notre élégant organisme et fait l’objet d’un passage à tabac par nos défenses prêtes à réagir spécifiquement et vite.
A cet occasion, il pourrait bien se développer une réponse immunitaire du même ordre que celle de l’infection naturelle, au prix d’une grippounettouille. OU d’une grippe si le vaccin a échoué, soit au moins 20% des cas.
J’en profite pour reposer aux GRIPPOLOGUES cette QUESTION :
Les VACCINéS QUI RENCONTRENT LE VIRUS ONT-IL UNE IMMUNITé ultérieure COMPARABLE A CELLE DES GRIPPéS NON VACCINéS ?
Je n’arrive pas à trouver de référence (sans doute pas passé le temps nécessaire ou pas fait les bonne requètes sur PubMed)
# Le 18 décembre 2009 à 09h53 En réponse à : La grippe et le loup
En tant qu’économiste et observateur averti des politiques publiques, j’ai une analyse particulière de la situation. Si la Grippe H1N1 avait des caractéristiques létales pour les individus touchés, les politiques publiques auraient un autre aspect. Le caractère majeur de la Grippe A serait non pas sa létalité, mais plutôt sa virulence (sa capacité à attaquer un grand nombre d’individus en un temps très court). ceci pourrait avoir des conséquences économiques (récession accentuée, comptes sociaux en déficit accru - pour cause d’arrêts de travail - etc.). Ainsi on ne voit pas dans les politiques publiques de vraies mesures de lutte contre l’épidémie, en effet les voyages ne sont pas entravés (j’ai vécu dans mon enfance une épidémie de choléra à Naples (Italie) et je peux vous garantir qu’on ne se déplaçait plus librement..., la grippe aviaire elle même avait induit des limitations de déplacement des population dans les zones le plus fortement touchées). Personnellement j’en conclus qu’apporter une réponse médicale collective (le vaccin) alors qu’aucun risque individuel fort n’est associé à la grippe A est une mesure privatoire de liberté. Et ce d’autant plus qu’une vaccination comporte toutes sortes de risques connexes. D’ailleurs ce vaccin n’est pas obligatoire, ce qui est, si nécessaire, une preuve de plus de la non létalité de la grippe A. Pour ma part, je n’envisage pas de me faire vacciner, ni ma famille. J’ai 2 enfants (5 et 9 ans) et je ne me considère pas irresponsable.
# Le 20 décembre 2009 à 11h37, par nathalie En réponse à : La grippe et le loup
Bonjour
Je suis comme vous dubitative quant à cette vaccination. Non seulement cette campagne de vaccination qui d’un point de vue personnel a été très culpabilisante, "il y va de la responsabilité de chacun" discours de notre Ministre de la Santé et qui pour montrer l’exemple se fait vacciner devant des caméras. Mais qui sait, a-t-elle eu le choix du vaccin ? Aussi une question qui me "taraude" par rapport à cet adjuvent qui augmenterait l’efficacité du vaccin ? Pourquoi n’est-il pas conseillé aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 7 ans ? A-t-il des effets secondaires sur le système nerveux encore immature ? Pourquoi n’a-t-on pas le choix entre adjuvent et non-adjuvent ? Connaît-on les répercussions sur les systèmes immunitaires et/ou nerveux fragiles pour lesquels il n’y a jamais eu de diagnostic posé ? A long terme, n’y-a-il pas de risque pour la santé avec la découverte dans 15 ou 30 ans de nouvelles maladies ou la recrudescence de telle ou telle pathologie ? Aujourd’hui on parle du rapport bénéfice/risque, mais l’avenir que nous réserve-t-il ? Je suis infirmière et le débat est plus que délicat entre professionnels de santé. Dans le cadre de notre profession nous sommes exposés au quotidien aux virus et aux bactéries. Au début de ma carrière, j’étais plus sensible aux virus et aux bactéries, et par cette exposition, j’ai développé des résistances, aujourd’hui je suis moins malade ayant 3 enfants en bas âges qui eux dernièrement à tour de rôle ont eu un syndrôme grippal (forte fièvre, fatigue courbature), Dans leur école plusieurs enfants ont eu les mêmes symptômes (+ de 3 dans la classe de mon fils et plusieurs classes touchées) l’école n’a pas pour autant été fermée. Par choix, je n’ai pas consulté de médecin sauf si la fièvre avait persisté plus de 48 heures, heureusement les choses se sont bien passées. Si je ne suis pas allée consulter c’est peut-être d’entendre un discours culpabilisant de la part d’un médecin ou de m’envoyer aux urgences avec mes enfants, avec une file d’attente qui n’en fini pas et avec le risque que mes enfants se retrouvent avec une infection croisée supplémentaire. La culpabilité je la connais mais j’essaie de faire les choses en mon âme et conscience, que j’essaie d’apprendre à mes enfants les bases d’hygiène que j’applique et qui sont rentrées dans les moeurs. Aussi juste un aparte quant à certaines réflexions concernant un de mes enfants qui a dû avoir des examens complémentaires à sa naissance qui n’ont rien montré d’ailleurs (un interne s’adressant à son doyen : "c’est un bon cas clinique"), je joue sur les mots mais en tant que mère je trouve choquant se genre de discours. Mon enfant n’est pas un "cas" parmi tant d’autre, il est unique avec sa personnalité et son ressenti... Nous ne sommes pourtant pas en situation de guerre (comme cela a déjà été évoqué), se faire vacciner dans des endroits de fortune, où les conditions d’hygiène, l’intimité ne sont pas respecter me laissent rêveuse (connaissant des internes réquisitionnés pour cette campagne)...
# Le 21 décembre 2009 à 10h25, par boutouloue En réponse à : La grippe et le loup
Cher économiste,
En tant qu’ancien cadre de l’agro-alimentaire, je suis totalement d’accord avec vous.Les notions et comparaison de virulence et de létalité sont pertinentes.
A choisir entre 2 risques, Roselyne Bachelot a préféré être plutôt critiquée par un principe de précaution excessif, que par une non prévoyance du risque et ses conséquence.Elle a don c choisit de sortier le parapluie au prix cher, supporté par nous tous !
Pratiquement moins de 10% des français se seront faits vacciner, et combien de membres du gouvernement ?
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Boutouloue