Appel à écriture

Chers auteurs,

Vous trouverez ci-dessous l’appel à écriture pour le Pratiques n° 105. Si le sujet vous intéresse, pouvez-vous nous signaler au plus tôt vos intentions et préciser le sujet éventuel de votre proposition d’écriture afin que nous puissions anticiper et prévoir le nombre de pages que nous pouvons accorder à chacun en fonction de la construction du dossier ?
Comme vous le savez, nous souhaitons laisser ouvert autant que possible et il est toujours possible d’ajuster, mais nous sommes très souvent débordés et contraints de demander des efforts aux uns et aux autres au dernier moment. Pour tenter d’améliorer ce point crucial de notre fonctionnement, merci de nous aider.
Par respect pour nos correcteurs et nos lecteurs, l’utilisation du point médian n’est pas acceptée. Vous trouverez également en pièce jointe la fiche avec les spécificités de notre revue.
De même, si vous connaissez des personnes qui souhaitent contribuer à ce numéro, n’hésitez pas à nous le faire savoir.
Enfin nous sommes preneurs, pour la partie Magazine, d’articles autour de la santé hors du thème du dossier.
Merci d’envoyer vos propositions aux adresses de Marie-Odile Herter, secrétaire de rédaction et Anne Perraut Soliveres, directrice de la rédaction.

Au plaisir de vous lire,

La rédaction


Pratiques n° 105 : « Quand le travail nuit à la santé »

Date limite de retour des articles : le 15 février 2024

Publication : avril 2024

Qu’est-ce qui a changé pour que le travail perde sa valeur aux yeux de beaucoup de nos concitoyens ? Comment retrouver les conditions de la santé au travail ?

Ce n’est qu’en pratiquant le travail qu’on peut le penser et le maintenir vivant. L’investissement subjectif et singulier s’observe à travers la lucarne de la santé, dans le fragile équilibre entre difficulté et plaisir, entre effort et estime de soi, entre émancipation individuelle et participation au collectif. Le travail n’est pas synonyme d’emploi et sa valeur ne peut être uniquement perçue au regard de son utilité purement marchande. Le travail est utile par nature.
Pour penser le travail, il faut d’abord redéfinir le sens des termes, des concepts, des idées… par exemple, qu’entend-on par « valeur travail » ?

Si l’on part du postulat qu’on ne peut penser le travail sans le faire ni le faire sans le penser, on est d’emblée confronté à l’écart instauré par ceux qui le considèrent comme inerte et le prescrivent sans chercher à en connaître les ressorts, les implicites et les composantes humaines qui en permettent la réalisation.
Ne pas le penser, c’est laisser la place à la domination, à la soumission tapies dans les interstices du formatage institué par ceux qui ont intérêt à asservir les humains dont ils utilisent les compétences pour s’enrichir. Or, cet asservissement rend malade du fait d’un conflit de valeurs et de perte de sens.
Comment échapper au néant instauré par les politiques néolibérales qui occultent, assombrissent nos capacités de penser le travail comme relevant de l’humain et seulement de l’humain ?

Le travail ravalé au rang de variable d’ajustement économique devient mortifère.
Lorsque le travail empoisonne ceux qui l’exécutent, comment surmonter les difficultés et faire reconnaître la responsabilité des employeurs quand il y a mise en danger ?

Les situations de souffrance au travail relèvent d’une clinique de la complexité, au carrefour des enjeux intrapsychiques, organisationnels, sociaux, juridico-administratifs.

Dans une société où règne le profit, comment redonner au travail sa fonction d’émancipation et de construction d’un bien-être collectif qui passe par le souci de la santé de chacun ?

Note aux auteurs avec les conditions éditoriales pour nous soumettre vos articles.


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