Appel à écriture

Chers auteurs,

Vous trouverez ci-dessous l’appel à écriture pour le Pratiques n° 110. Si le sujet vous intéresse, pouvez-vous nous signaler au plus tôt vos intentions et préciser le sujet éventuel de votre proposition d’écriture afin que nous puissions anticiper et prévoir le nombre de pages que nous pouvons accorder à chacun en fonction de la construction du dossier ?
Comme vous le savez, nous souhaitons laisser ouvert autant que possible et il est toujours possible d’ajuster, mais nous sommes très souvent débordés et contraints de demander des efforts aux uns et aux autres au dernier moment. Pour tenter d’améliorer ce point crucial de notre fonctionnement, merci de nous aider.
Par respect pour nos correcteurs et nos lecteurs, l’utilisation du point médian n’est pas acceptée. Vous trouverez également en pièce jointe la fiche avec les spécificités de notre revue.
De même, si vous connaissez des personnes qui souhaitent contribuer à ce numéro, n’hésitez pas à nous le faire savoir.
Enfin nous sommes preneurs, pour la partie Magazine, d’articles autour de la santé hors du thème du dossier.
Merci d’envoyer vos propositions aux adresses de Marie-Odile Herter, secrétaire de rédaction et Anne Perraut Soliveres, directrice de la rédaction.

Au plaisir de vous lire,

La rédaction


Pratiques n° 110 : « Les politiciens nuisent gravement à la santé publique… »

Articles à envoyer au plus tard le 1er novembre.

Pour une publication fin novembre-début décembre 2025

Dire que notre société est anxiogène n’est pas un abus de langage. Qui, aujourd’hui, peut se sentir « en état de complet bien-être », sans crainte du lendemain alors que les discours de ceux qui nous gouvernent instrumentalisent la peur comme moteur de leurs élucubrations ? Menaces de guerre, de récession, dégradation des conditions de vie, désastre écologique, entretien de la peur de l’autre tandis que les nantis se gavent de bénéfices toujours plus grands, insultants à l’égard de ceux qui perdent chaque jour un peu plus les moyens de s’en sortir.
Qui peut oser se laisser aller à rêver à un monde plus juste, apaisé, porteur d’espoir ? Qui pourrait ne pas s’inquiéter des transformations pathogènes de notre monde actuel et à venir ?
On ne mesure jamais les effets délétères de cette anxiété sur la santé, alors que de nombreux signaux sont au rouge : l’augmentation des pathologies psychiques chez les adultes comme chez les enfants, la surconsommation des psychotropes, de médicaments, de drogues… Le sentiment d’impuissance favorise les passages à l’acte violents à la moindre contrariété ou frustration, les suicides sont en hausse constante…
Notre société est gravement malade. La violence surgit de partout révélant une perte flagrante de la tolérance à l’égard d’autrui. Dans la rue, sur les réseaux sociaux, au travail, au sein des familles, elle prend de multiples formes : déni des compétences, humiliations, manipulations, langue de bois et mensonges éhontés.
Nombreuses sont les causes du mal être et de la perte d’espoir sans lequel on ne peut se projeter. Il devient de plus en plus aléatoire de se loger, de se nourrir, de se soigner, alors que cela devrait aller de soi et que cela constitue le minimum vital. Comment affronter sereinement les enjeux de survie de la planète, quand sa propre survie n’est pas assurée ?
Lors de la récente crise de la Covid, les politiciens ont instrumentalisé la peur et installé durablement la perte de liberté et la distanciation sociale.
La précarité aggrave cette situation et gagne du terrain, impactant de plus en plus de gens. Les valeurs morales qui constituaient le socle du vivre ensemble telles que le respect mutuel, la politesse, le souci de la vérité nous font cruellement défaut et personne ne peut se construire si les bases de la confiance ne sont plus assurées. Sans recherche de la vérité, aussi complexe soit-elle, il ne peut y avoir de société vivable.

La barbarie fait son beurre de ces errances.

Comment cette situation influe-t-elle sur nos pratiques, nos métiers, notre santé, nos rêves ? Comment contrer le sentiment qu’on ne peut rien faire ? Comment reprendre le contrôle de nos vies, de nos envies, comment remettre de l’espoir et de la joie dans les liens sociaux, au travail, dans la rue ?
Il est urgent de reconstruire un monde dans lequel on puisse s’appuyer sur les autres, se soutenir mutuellement dans les épreuves, se faire confiance. Un monde où il ferait bon vivre et qui laisserait s’épanouir nos utopies !

Appel à écriture Pratiques n° 110 Les politiciens nuisent gravement à la santé publique

Note aux auteurs avec les conditions éditoriales pour nous soumettre vos articles :

fiche auteur Pratiques n° 110

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